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comment la PMA s'inscrit dans ma vie
1 octobre 2013

Mon aventure internet et mon blog (octobre 2013)

Je suis inscrite sur un forum depuis le mois d’aout, je trouve des copinautes de galère avec qui on se sert les coudes et heureusement qu’elles sont là.

Aujourd’hui, j’en suis là, je décide de me lancer dans un blog.

J’écris dans l’espoir que ça m’aide à rester debout pour continuer. J’écris dans l’espoir que ceux qui liront ce texte me comprendrons mieux. Je viens de lire deux témoignages poignant sur le parcours PMA et je me dis qu’en effet, il faut écrire. Ca permet de se décharger, de poser les mots, et de partager. Alors je me lance dans ce texte.

Voici ce qu’il en est :

Ma présentation :

Je me présente, j’ai 35 ans, je suis éducatrice spécialisée. Mon mari a 37 ans et est kiné ostéo.

Nous sommes ensemble depuis 8 ans, mariés depuis 5 ans et nous avons eu naturellement un petit bonhomme qui a maintenant 3 ans ½ bien passé. Je suis tombée naturellement et rapidement enceinte (après 4 mois d’arrêt de pilule) J’ai vécu une grossesse compliquée, nous avons appris à la deuxième écho que j’avais un placenta prævia. On m’a mis au repos mais malheureusement des saignements importants m’ont emmené à l’hôpital. Ils m’ont gardé 2 semaines. J’ai pu sortir mais au bout de 4 jours retour en urgence à la mater pour une césarienne en urgence. Notre mininous nous a fait peur mais il est arrivé en pleine forme (un peu petit, pas très lourd mais en forme).

Il y a plus de deux ans (en aout 2011), nous avons décidé de nous relancer dans la folle aventure de la maternité. Pendant 1 an, nous avons essayé gentiment seul, mon gynéco me disait qu’il fallait du temps. Je ne savais pas lui expliqué mais je sentais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Pendant cette année là, j’ai essayé les médecines douces comme l’homéopathie et l’ostéopathie. Puis je suis allée faire de l’acupuncture. Là, on a vu que quelque chose ne tournait pas rond. J’ai très vite arrêté, ca me mettait trop mal. Mon gynéco a alors décidé de m’orienter en PMA en septembre 2012. On a fait une batterie de test en couple pour réaliser que les zozos de mon homme n’allaient pas bien et que j’avais des adhérences importantes au niveau du col de l’utérus et un déficit ovarien.

En décembre 2012, le verdict tombe, on part pour des IAC. Le choc est dur mais il nous semble qu’enfin une solution nous est proposée. On a été entendu. C’est déjà pas mal.

En janvier 2013, IAC1 sous gonal, j’ai 2 jolies follicules mais mes glaires ne sont pas bonnes. Résultats négatif.

En février 2013, IAC2 sous ménopur, 1 jolie follicule, mes glaires sont mieux. Progestan pendant 12 jours mais résultat négatif.

En mars 2013, IAC3, même protocole, nouvel échec. Je m’effondre. J’en peux plus, le traitement me rend malade, je suis épuisée moralement, physiquement. Mon spécialiste me propose une pause pour faire une hystéroscopie. En mai 2013, je subis ma première anesthésie générale et l’hystéroscopie confirme les adhérences au niveau du col mais rien d’autre.

En juin 2013, mon spécialiste me propose la FIV pour aout 2013. Après réflexion avec mon mari, nous lançons ce que nous surnommons alors « l’IAC de la dernière chance ». Mes règles arrivent le 21 juin, l’IAC se déroule bien, nous partons en vacances et là, miracle, je suis enceinte. Nous attendons enfin notre deuxième bébé. Nous sommes les rois du monde, il fait beau, on est entre potes, on va être à nouveau parents. Mais la première pds est faible, donc 48h après re prise de sang. Mon taux a plus que doubler. La secrétaire nous félicite, nous avons rdv pour écho le 14 aout, c’est bon !!! Plus rien ne peut nous arriver.

Malheureusement, le jour de ma reprise de boulot le 5 aout, j’ai des saignements. Mon spécialiste et le centre étant en vacances, je vais aux urgences. On fait un écho et là, j’en reviens pas, je vois notre petit Lupin. Il est là, son cœur bat… Le gynéco me met au repos et me demande de surveiller. Mais les saignements s’intensifient. Le lendemain, je retourne aux urgences et là, horreur, notre Lupin n’apparait plus à l’image. C’est l’effondrement. Je suis entrain de faire une fausse couche. Pourquoi ? Je me sens accablée et martyrisée par le mauvais sort. Je pleure toutes les larmes de mon corps. Je me mets en arrêt pendant 15 jours, je n’en peux plus, la vie est trop injuste.

Le 14 aout 2013, nous retournons voir le spécialiste qui lui voit du positif, mon corps a marché (pour moi c’est pas complètement vrai !). Il veut tenter une nouvelle IAC. Moi j’en peux plus, je veux la FIV. Je sais que qu’un nouvel échec en IAC me sera fatal. Mais il arrive à me convaincre.

En septembre 2013 nouvelle IAC et… nouvel échec. Je me retrouve seule à la maison avec mon fils le jour du résultat. Mon mari est à Paris en formation. Je n’ai plus la force de me battre. J’ai l’impression que le monde s’écroule autour de moi. J’en ai marre de prendre des claques. 25 depuis le début des essais et 1 coup de poing à la fausse couche. Mais nous n’avons pas le temps de nous laisser aller. Nous n’avons plus 20 ans. Il faut se relever et réfléchir a ce que nous voulons.

Je n’imagine pas ma vie sans un autre enfant. Alors nous voila parti dans les RDV pour la FIV.

RDV collectif le 15 octobre, RDV spécialiste le 22 octobre. Nous espérons que nous pourrons lancer le protocole début novembre. Quel plus beau cadeau pourrions-nous espérer pour noël !!!

Le moral est variable, le couple pas toujours d’accord, mais nous sommes là. Nous continuons à nous battre et à y croire. 

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comment la PMA s'inscrit dans ma vie
  • Après 1 an d'essai bébé2, nous partons en PMA. Un parcours semé d'embuche, un nouveau milieu avec de nouveau mot IAC, FIV, TEC... Un vrai parcours du combattant qui a régis notre vie pendant 1 an 1/2
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